[Répartition] Rurïl`Léôl'Êm (Corbac)

Foule de questions arrivantes d'un coup,
Appréhension de l'avenir,
Crainte & excitation.

C'est sur ces mots gravés en son fort intérieur que Rurïl s'avança dans le couloir.
Il était au sommet d'une des tours de l'Academie, ça il le savait, mais pour le reste, autant dire qu'il était bel et bien perdu !... Ne sachant que faire d'autre, il avança, en direction d'un coup de main quelconque et incertain. Alors qu'il était descendu d'un étage, il avisa deux étudiantes discutant entres elles. Il s'avança et demanda la direction à suivre pour la répartition, et il se fit guider à travers l'établissement, jusqu'à une immense porte. Là le laissèrent les demoiselles. Respirant un grand coup et se remémorant les quelques conseils que lui avaient donné les étudiantes, il actionna le heurtoir et la porte s'ouvrit. << Sûrement un tour de ce magicien de pacotille de Merwyn aux réputations si belles et glorieuse..., se dit-il.>> Et à ce moment préçis, la porte lui claqua au nez. Zut! Maintenant les portes lisaiant dans les pensées ?
Il failli écouter sa fierté qui lui disait de tout coeur de ne pas se rabaisser à l'avis d'une porte sur ses opignons, mais, au dernier moment, choisit la voie de la diplomatie. << Excusez moi, pensa-t-il de tout son coeur, puis-je entrer s'il-vous-plaît ?>> La porte se réouvrit finalement et Rurïl entra.
L'entière superficie de la salle, ce qui n'était pas rien, était baignée dans la lumière, une lumière éblouïssante, sûrement dûe aux innombrables fenêtres disposée sur les paroies.
Il s'avança. Et cru un instantqu'il lui faudrait de l'eau et des vivres pour arriver vivant à l'autre bout de la pièce....
Il arriva finalement devant un grand bureau de chêne sculpté avec une merveilleuse adresse. Quelqun se tenait là, en train d'écrire. Rurïl ne discerna pas son visage, tant il était éblouït. << _Je t'attendais, dit la personne, mon assistante m'a fait part de ton arrivée. Bonjour.
_Bonjour, m'sieur. Je suis venu à l'Academie pour dévellopé mes compétences de guerrier --ne me prenez pas pour un novice quand même--, à des fins personnelles. Je voudrais, avant toutes choses, me faire placer dans une de vos Maisons, avec des gens de ma longueur d'onde...si possible biensûr. J'ai entendut parler de "Lupus", où les étudiants avait l'air très sympathique, mais je ne voudrai surtout pas influencer votre choix ! >>

Vivyan redressa à peine la tête quand le jeune garçon entra et le regarda en face quand il arriva enfin face au bureau pour lui indiquer un fauteille confortable dans lequel il s'assit.
La Primat des Lotra était un peu fatiguée du fait de la fin de l'année qui était déjà là et toute l'organisation du bal qui n'était pas des moindre dans son emplois du temps.
Elle observa le jeune garçon dans les yeux avec un petit sourire. Un chose était sûre il n'irrait pas à Lupus ni à Lotra... La femme replace une mèche blonde derrière son oreille puis pris la parole.

- Bienvenue Rurïl à l'Académie de Merwyn comme dans la maison Corbac.

Contrairement à ce que certaines personnes auraient pu penser, cela n'étonna pas du tout Rurïl. La réponse de Vivyan fit écho dans son esprit. Il se savait, de toute façon et d'après sa manière de vivre dans se monde, entre deux chaises, ou plutôt entre deux Maisons !
Il se redressa sur son fauteuil confortable avant de dire:
<< Merci. Merci du temps que vous m'avez accordé malgré votre emploi du temps chargé. Merci de ce choix qui me turlupinait depuis un moment. Merci.>>
Il prit la veste qu'il avait posé sur son acoudoir, se leva et l'enfila avant de poursuivre:
<< Je m'en vais explorer l'Academie et ma Maison. A bientôt, j'espère.>>
Et il partit. Juste avant de refermer la porte, il glissa la tête par l'entrebaillement de l'ouverture et fit un clin d'oeil complice à Vivyan.
Son comportement lui sembla d'abord étrange, car cela ne lui ressemblait pas vraiment, et les circonstances dont il avait quitté son village n'arrangeaient pas exactement les choses.... Mais cette fille lui inspirait une telle confiance qu'en la voyant pour la première fois, il se sentit apaisé. De toute façon, elle ne l'avait certainement pas remarqué avec toute cette lumière !

Maintenant, il allait enfin découvrir de fond en comble l'Academie...