Salle d'armes, ou comment s'entraîner

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Un mouvement dans l'ombre, une porte qui grince, un cris sauvage suivit d'un saut périlleux ! C'est ainsi que le grand, le splendide, le magnifique Danaelien Vil'Daracknoff fit une entrée spectaculaire dans la salle d'armes... Avant de remarquer que son public ébahis par tant de charme et de dextérité n'était qu'en fait que quelque bâton, arme et armure posé la pour faire jolie et potentiellement aider pour un cours de maniement des armes. C'est donc dépité que le jeune homme marcha dans la salle pour s'assoir au milieu. Il avait sur son coté un sabre acheter sans grand soucis de qualité. C'était juste une arme provisoire, car il avait des idées pour avoir une épée personnalisée, mais tous d'abord il devait trier tous ce fourbis de différents symboles, formes et autres trucs qui trainaient dans sa tête. Toujours est-il que Dan était la pour s'entrainer un brin et voir les différentes armes pour apprendre a s'en servir et aussi savoir laquelle lui conviendrait le mieux. Se sachant peu fort pour utiliser une grosse hache, il élimina ce choix. La grosse épée a deux mains ne lui tentait guère. Il lui fallait quelque chose de léger pour qu'il puisse être assez rapide. Le sabre qu'il avait sur sa hanche était parfaite, mais il fallait trouver autre chose... C'est alors qu'il se décida pour un bâton long. En premier lieu, il posa son sabre sur le coté et enleva son haut pour être plus a l'aise. Faisant craquer ses jointures, il pris le bâton et se plaça en garde, testant lesquels seraient les meilleurs pour parer le plus d'attaque. Bien sur cela demandait beaucoup d'imagination, car les ennemis n'étaient pas actuellement dans la salle. Après quelque minutes pour se concentrer, Dan décida de dessiner quelque pilier et mannequin pour imiter les potentiels adversaire. Doucement le jeune homme se remit en garde un peu essoufflé, et avec beaucoup de concentration, il partit pour une première attaque. C'est après une bonne demi heure d'enchainement, de combos en tous genre et de feintes qu'il fit une pause. Les dessins disparurent et il s'assit tranquillement sur le sol. Son torse était en sueur, la poussière commençait a devenir désagréable. Une idée lui traversa l'esprit. Il pris sa respiration et plongea dans l'imagination. Un seau d'eau apparu juste a coté de lui. Content de son résultat, il plongea ses mains dans le récipient et s'aspergea le torse. Lorsque son dessin disparu, il posa le bâton où il l'avait pris et alla chercher son sabre. Le tintement de l'arme résonna quand il le sortit de son fourreau. Danaelien fit quelque passe d'arme. Puis sans faire vraiment attention il frappa le mur, les ondes résonnèrent dans la lame et fit lâcher le sabre au Lupus, il se frotta le poignet. Dan regarda le sabre, une partie de la Lame était fissuré.
*Vraiment de la mauvaise qualité* pensa-t-il. Il rangea donc ce sabre et s'installa contre un autre mur en se tenant toujours le poignet. C'est alors qu'il remarqua sur le mur d'en face un sabre semblant a peu près neuf. Il s'approcha et le pris en main. Il ne devait pas servir beaucoup vu la façon dont il était ornée. C'était surement un sabre de décoration ou de parade. Il n'empêche que Dan le pris et le testa un brin. Bien qu'un peu lourd de part sa décoration, il était bien aiguisé et fendait l'air en sifflant remarquablement.

-Je devrais demander au maitre d'arme si je peut emprunter cette arme, voir l'acheter, je l'aime bien...

Dan pensait tous haut et ne remarqua pas que quelqu'un était arrivé. Il continua donc de faire quelques petites passes.

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Tya était toute guillerette. Après tout, elle venait d'être prise dans une maison, et donc elle faisait désormais partie intégrante de l'Académie, et cela l'enchantait tout bonnement. D'un côté, parce qu'ainsi elle pourrait rapidement commencer son apprentissage, et d'un autre parce que c'était la première fois qu'elle envisageait de rester plus de deux semaines dans le même endroit, et que cela lui faisait tout bizarre. Elle n'était pas habituée à la sédentarité, elle qui ne faisait que voyager depuis deux ans, depuis ses dix-sept ans. On se faisait facilement à la vie de voyage, et puis casse-cou comme elle était, avec son hyperactivité, c'était comme si ce loisir était totalement fait pour elle, et que de toute manière rien n'était envisageable sans. Oui, mais sauf que là, elle devait se poser. Mais d'un autre côté, l'Académie était grande, d'après ce qu'elle avait pu voir, et elle ne manquerait pas de tout explorer dans ce bâtiment. La découverte, elle aimait cela, et elle ne tenait de toute manière pas en place, donc il était sans appel qu'elle ferait le plus de choses possibles dès qu'elle en aurait envie. La jeune fille sautillait dans l'herbe, ses cheveux roux et épais ne bougeant qu'à peine sous les impulsions qu'elle donnait avec ses pieds pour s'envoler et sauter plus haut à chaque fois. Les bras tendus de chaque côté de son corps, elle avançait sur un pan où il y avait une sorte de ligne fine, et elle sautait ainsi, et elle ne voulait pas le quitter. Chose fut qu'elle perdit l'équilibre sur le côté, et dès lors elle laissa tomber cette idée saugrenue de vouloir marcher sur cette ligne presque invisible.

Ses yeux gris se tournèrent vers la façade de l'Académie, et elle eut soudain envie d'y entrer, pour voir l'intérieur. Oui, bien sûr, elle y avait déjà fait un tour, pour se faire répartir, mais elle n'avait pas tout vu, et puis elle pouvait très bien revoir les mêmes choses, elle était sûre que quelques détails lui étaient passés sous le nez, et elle voulait connaître par coeur cet endroit magique. Oui, magique, car d'après ce qu'elle avait compris, il n'y avait pas que les Marchombres qui étaient formés dans cette école, mais aussi les Dessinateurs, et les Guerriers, et les Rêveurs. Cela faisait pas mal, et Tya se demanda combien il y avait de professeurs en tout, et pour combien d'élèves... Un immense sourire couvrit son visage, alors qu'elle se disait qu'il y en avait désormais une de plus ! A nouveau, l'énergie de la joie et de la gaieté se fit ressentir dans ses muscles, et elle repartit en pas chassés vers l'entrée proéminente du bâtiment. Montant deux par deux les escaliers, elle se glissa dans l'entrebâillement de la porte, ses pieds nus labourant le sol de pierres. Chantonnant une petite mélodie du bout des lèvres, elle courait dans les couloirs, s'arrêtant parfois pour contempler quelque chose, mais jamais bien plus de dix secondes. Puis, elle repartait, imperturbable dans son envie de découverte. Lorsqu'elle s'avança vers une porte, amenant à l'aile Ouest de l'Académie, elle sentit son coeur faire un bond dans sa poitrine. Elle ne pouvait pas s'en empêcher, après tout, elle était comme ça. Insensiblement épanouie et heureuse...

Poussant la première porte à sa portée, Tya entra sans ménagement dans la pièce. Pourtant, cela ne perturba pas le jeune homme qui était là, à s'entraîner probablement. La jeune fille rousse s'arrêta, et commença à triturer ses cheveux tandis qu'elle observait le garçon. Il était sans doute un poil plus jeune qu'elle, son physique n'avait rien d'anormal, et il pouvait sans doute se confondre aisément dans la masse d'une populace. Un poing au creux du ventre de Tya, une pointe de jalousie, fit surface, mais elle le balaya d'un mouvement de tête. Il semblait tester l'arme qu'il avait dans les mains, à savoir un très beau sabre. Dans un réflexe, Tya glissa ses mains sur la poignée de sa dague, incrustant le 'Liberté' dans sa paume de main, avant de l'en retirer doucement. Le garçon n'avait vraiment pas remarqué sa présence, car il commença même à parler seul, comme quoi il aurait bien emprunter le sabre à l'Académie. Donc, cela voulait dire que l'on pouvait emprunter des armes ? Est-ce que c'était pareil pour les chevaux ? Une lueur émerveillée passa dans le regard gris anthracite de la jeune fille, tandis qu'elle s'avançait vers le jeune homme, vers son dos. Arrivée à sa hauteur, elle posa sa main sur l'épaule du concerné, un immense sourire aux lèvres.

- Hey ! Tu veux quelqu'un pour t'entraîner ?

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Une fois n'est pas coutume, Jaskier déambulait joyeusement dans les couloirs, enchaînant chanson sur chanson, tantôt sa dive bouteille à la main, tantôt sa flûte lança des airs joyeux et festifs. Le barde s'était levé de bon pied, comme d'aucun diraient.

Sa chanson précéda son entrée dans la salle d'armes :

Jeanneton prend sa faucille,
Lahirette, lahirette,
Jeanneton prend sa faucille
et s'en va couper les joncs.

En chemin elle rencontre,
Lahirette, lahirette,
En chemin elle rencontre
quatre jeunes et beaux garçons.

Le premier un peu timide,
Lahirette, lahirette,
Le premier un peu timide
l'embrassa sur le menton.

Le second un peu moins sage,
Lui souleva le jupon.

Le troisième, un intrépide,
L'allongea sur le gazon.

Ce que fit le quatrième,
n'est pas dit dans la chanson.

La morale de cette histoire,
C'est que les hommes sont des cochons.

La morale de cette histoire,
C'est que les femmes aiment les cochons.

La morale de ces morales,
C'est que, sur quatre, il y a trois couillons.

Achevant sa chanson, Jaskier fit une entrée passablement excentrique et enjouée sur un petit air de flûte qu'il accompagna d'une révérence outrancière. Buvant une bonne rasade à sa dive bouteille, le barde avisa alors Tya et Danaelien. Un sourire de mauvais augure annonceur de facéties bardiques planant sur ses lèvres, il lança à la cantonnade :

- Et vous, joyeux compagnons, êtes-vous cochons ou couillons?!?

S'approchant alors de Danaelien à pas de loup, Jaskier lui prit alors la main en s'agenouilla devant lui et lui fit un baise-main avant de déclarer sur un ton faussement amoureux en prenant un air triste et ingénu :

- Oh, laissez-moi gésir! Car, mes bons sires, ce fier guerrier musclé, cet homme aguerri plein de vie, n'est autre qu'un preux couillon trop peureux pour satisfaire mon bon plaisir!

S'écartant vivement de Danaelien en une grotesque révérence railleuse, Jaskier se tourna alors vers Tya, lui prit ses mains dans les siennes, et entama aussitôt de grâcieux pas de danse en déclamant :

- Ô ménestrelle hirondelle, ô belle jouvencelle! Mon coeur de langueur s'emplit! Que ne délaisses-tu point cet amant lassant pour un soupirant plus charmant? Laisse-moi donc chanter tes charmes, relâche la laisse de ce guerrier molosse astiquant ses armes! Qu'il aboie donc pendant que nous partageons de la joie! De mon coeur, tu es le bonheur!

Profitant de la surprise et de l'étonnement de la jeune fille, Jaskier en profita lâchement pour l'embrasser de manière brève avant de s'exclamer en reculant d'un bond vif et sautant :

- Ô amour adoré, je suis indigne de ce baiser, gage de ta sublime beauté et de ta pureté juvenale!

S'éloignant encore d'un pas en agitant sa frénétiquement sa main comme un amoureux désespéré, le barde se redressa en prenant un air grave et déclama :

- Plutôt que d'être une mouche prise dans une toile, il faut savoir faire mouche et mettre les voiles! Mon bon Sire, au déplaisir! Ma belle Dame, de vous se languit déjà mon âme!

Sans dire ni une ni deux, Jaskier prit alors la poudre d'escampette, courant d'une démarche comique affectée par son ivresse et son excentricité naturelle, pour échapper au risque de subir le courroux de son public malmené!

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Danaelien regarda le barde d'un premier air plutôt ébahis. Puis son ton changea du tous au tout, s'il n'avait pas eu quelque leçon de politesse, le sabre aurait voler de son sabre pour atterrir a un endroit que je n'oserais dire moi même. Lorsque l'espèce d'ivrogne s'en fut après ses cabrioles, Dan ne put s'empêcher de dessiner une cordelette qui s'accrocha gentiment au pied du pauvre barde et un grand vacarme indiqua qu'il était tombé. La corde avait bien évidement disparu lorsque Dan passa sa tête par la porte et hurla :

-Eh ! Mon compère cochon, prend garde de ne point abuser de la bouteille, cela te joue des tours et des détours !

Rentrant rapidement dans la salle, il estima la jeune demoiselle qui se présentait a lui. Elle semblait sautiller partout, et portait les même armoiries que lui, donc la même maison. Vu l'uniforme, elle devais appartenir au Marchombre, et puis sa façon de se déplacer... Dan lui dit :

-Je me présente Danaelien Vil'Daracknoff. Nous sommes de la même maison... Enfin tu as du t'en rendre compte. Personnellement, j'aimerais devenir Sentinelle. Toi par contre je te vois devenir marchombre, démarche significative, il ria un peu et ajouta plus sérieusement : Ce n'est pas dans mes habitude de combattre les demoiselles. Mais si c'est juste pour l'entrainement pourquoi pas.

D'un mouvement tranquille, il sortit son sabre de remplacement. Le tintement du fer résonna dans les oreilles de Dan. Il se concentra et regarda la demoiselle. Non, il n'irais pas au maximum. C'était juste une dame et rien qu'un entrainement. Le jeune garçon attendit de voir.

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Alors là, vraiment, elle ne comprenait pas. Mais qui était ce gars pour oser s'approcher d'elle comme il l'avait fait, et lui dicter sa conduite ? Elle lui aurait bien craché au visage, même, impulsive comme elle était, mais s'était retenue de justesse. Non, finalement, elle aurait bien dû le faire, car lorsqu'il posa ses lèvres sur sa joue, elle sentit son bras se relever dans un sursaut instinctif, pour frapper ce bon monsieur. Enfin, bon, plutôt complètement frappé et fou, mais enfin... Les sourcils haussés, Tya aurait bien couru après ce gars-là, mais celui qui s'entraînait alors qu'elle était arrivée s'adressa à elle, et son attention en fut tout de suite détournée. Tant mieux, et puis elle savait que si elle le croisait à nouveau, elle ne lui en voudrait pas. Elle n'était pas comme ça, pas rancunière pour un sou, et même si elle n'avait rien dit ni fait face à la situation. L'opposé de sa mère pour cela, sauf vis-à-vis d'elle. Elle avait vu sa mère traquer des personnes simplement parce que plusieurs années auparavant elles l'avaient dénigrée ou cherchée. Haussant seule les épaules pour montrer à son cerveau le peu d'attention qu'elle portait à ces détails, elle se retourna vers le garçon et écouta attentivement ce qu'il avait à dire. Elle remarqua alors qu'il avait le même uniforme qu'elle. Brr, qu'elle détestait cet uniforme, elle préférait se dénoter, même si c'était dans le mauvais sens du terme. Puis, il expliqua qu'il voulait devenir Sentinelle, et donc qu'il était dessinateur. Et pour finir, il avança sa théorie sur Tya, qui ne put retenir une grimace de mécontentement. Elle détestait qu'on la déchiffrât comme ça...

La jeune fille rousse éclata de rire lorsque Danaelien dit que ce n'était pas dans ses habitudes de combattre les filles, et que l'air sur son visage voulait signifier qu'il ferait attention. Une grimace ironique passa sur le visage de Tya, tandis qu'il sortait son sabre de son fourreau et se mettait en garde. La jeune fille observa le sabre, et il ne semblait pas d'une qualité grandiloquente. Il faudrait qu'elle fît attention de ne pas frapper trop fort, au risque de le briser en deux, avec sa dague. Alors, ses doigts se refermèrent sur le pommeau incrusté de Liberté, sa dague fétiche que sa mère lui avait offerte. La sortant de son fourreau en la faisant chuinter, Tya adressa un grand sourire au garçon, tandis que sa main libre continuait de triturer ses cheveux roux et bouclés. La lame rouge embrasa la pièce un instant, avant de s'immobiliser, pointe vers l'avant, dans une position de garde que sa mère, Mentaï et donc combattante aguerrie, lui avait apprise. Tya ne cessait pas de bouger, même dans ses positions de garde, et sa mère avait beaucoup galéré pour réussir à lui apprendre une position de garde basique, justement renforcée par les mouvements perpétuels de sa fille.

- Je suis Tya, et je ne suis pas une demoiselle. Je suis juste moi !

Un sourire ironique passa sur son visage, tandis qu'elle attendait que le jeune homme attaquât. Après tout, à la base, c'était bien lui qui s'entraînait ! Un sourire fiché sur son visage, elle était dans son élément. Depuis le temps qu'elle avait appris les bases du combat, elle s'entraînait seule, et elle allait voir si ses techniques valaient quelque chose... Enfin !

Messages : 25 Inscription le : 10/06/2009

Hao, les bras croisé, était adossé à la porte.
les deux lupus, trop absorbés par leur duel amical, ne l'avaient pas remarqué entrer.
Il observait les deux adversaires se battre : l'un était relativement bien bâti, le visage bon, il avait l'air sympathique.
mais son attention était plutot attirée par la jeune femme à la tignasse rousse. elle dégageait un aura sauvage et indomptable. Elle était assez jolie, en fait.
Les deux combattant se battaient remarquablement bien.
Lui lançait des coups puissants et très réfléchis, trahissant une très bonne faculté d'anticipation et de reflexion.
Elle opérait des percées audacieuses et effectuait des cabrioles acrobatiques ainsi que des feintes pour déstabiliser son adversaire.
Les deux combattants formaient un duel de feu et de pierre.
Satisfait de sa méthaphore, le Faël s'avança et lança un joyeux bonjour aux lupus.

Messages : 83 Inscription le : 01/12/2008 Age IRL : 32

Danaelien avait dégainer son vieux sabre. La petite brèche sur sa lame le fit grimacer. Il attaqua le premier, avant d'être submergé. Première attaque sur le côté, parer sans vraiment étonner le jeune homme. Mais, il se reprit, fit une passe de sa main droite à sa main gauche et frappa l'épaule, mais une autre dague arrêta son sabre. Sourire, il savait que ce combat serait dur. Trois pas en arrière, puis de nouveau une attaque. Il submerga la jeune demoiselle de coup répéter, pour qu'elle ne puisse pas répondre et mettre le jeune garçon en danger. Il se savait moins fort que la demoiselle en corps a corps, rapidité et agilité, là où il ne pouvait qu'être meilleurs c'était en force. Sauf qu'avec son sabre mortellement ébrécher, il ne durerait pas longtemps. D'ailleurs après quelque contre le sabre de Dan éclata en morceaux. Le jeune garçon jura et évita une contre-attaque de justesse. Il chercha une autre arme possible et ne trouva rien sur l'instant. Evitant plusieurs autre attaque de la Marchombre, le jeune homme vit le sabre ornée qu'il avait utilisé tout à l'heure. D'un mouvement sur le côté, le jeune homme se concentra et dessina une petite corde qui entoura la jeune demoiselle entravant ses mouvements. Danaelien ne s'arrêta pas pour regarder son oeuvre et se précipita sur le sabre. Il eut juste le temps de dégainer avant que la marchombre ne soit libéré, il para de justesse une autre attaque. Et relança une contre-attaque, il visa les jambes. Et lorsque son bras fut parti, il dessina rapidement un seau d'eau qui se retourna juste sur la tête de la marchombre. Pendant ce temps, il ne remarqua même pas une autre personne qui entra. Lorsque le nouveau venu approcha pour dire bonjour. Dan rangea son sabre et salua Tya. Il se tourna vers le jeune homme.

-Salut. Tu es de Lupus aussi... Je suis Danaelien Vil'Daracknoff... Et toi ?

Messages : 25 Inscription le : 10/06/2009

Le jeune homme rangea son sabre, salua la jeune femme, puis se tourna vers Hao
-Salut. Tu es de Lupus aussi... Je suis Danaelien Vil'Daracknoff... Et toi ?
Hao lui adressa une solide poignée de main et un sourire chaleureux.
-Enchanté, Je m'appelle Waï'Hanang, Hao Waï'Hanang.
Il marqua une courte pause puis remarqua :
-Tu te bat bien, t'as appris ça où?
Hao avait remarqué un style solide, carré, stratège, et fort qui manquait cependant de souplesse et de rapidité. Danalien possédait exactement toutes les qualités qui manquaient à Hao et vice versa : les qualités de Hao manquaient à Danalien.
Le fréquenter se révélait éxtrèmement enrichissant autant pour l'un que pour l'autre.
En signe d'amitié, Hao se baissa par terre, ramassa le sabre de Dan, plisa très fort les yeux...et ressouda les deux parties du sabre émoussé, lui ôta la rouille, redressa la lame, orna le pommeau et la garde, déforma quelques parties du sabre pour le rendre plus élégant, puis le tendit à Danalien avant de s'assoir contre le mur et de boire goulument à son outre. Il était épuisé.
Alors, tu me dis où t'as appris ça ?

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Le jeune homme pris son sabre, souriant un peu. La vieille arme cassée ressemblait vraiment a quelque chose. Mais cela ne servira pas à grand-chose, un dessin n'existait pas très longtemps. Il le rangea et répondit avec gentillesse

-Merci pour le sabre, c'est sympathique. Sinon, j'ai appris mes quelques techniques avec un maitre d'armes, mes parents ont bien voulu en payer un pour moi, j'ai voulu devenir guerrier avant de découvrir mon don et me tourner vers une formation de sentinelle, malheureusement, nous n'avions pas de grand Dessinateur à proximité. J'ai dû émigré ici.

Il ria doucement, puis se tourna vers Tya.

-On est trois Lupus, on devrait apprendre à faire mieux connaissance. J'te présente Tya, je l'ai rencontré aujourd'hui, c'est une marchombre très doué au combat. Moi, comme je te l'ai dit, je souhaite devenir Sentinelle et toi ?

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